L’Ibusim en confinement: Les expériences des mères indonésiennes migrantes pendant la pandémie de COVID-19 en Aotearoa Nouvelle Zélande
Cet article contribue aux conversations continues sur la genre et l'inégalité, en explorant les expériences des mères indonésiennes migrantes qui habitent en Aotearoa Nouvelle Zélande (dénommé ci-après NZ). Il explique leurs expériences pendant le premier confinement de la pandémie de COVID-19. Ce confinement a été mis en pratique par le Premier ministre de NZ, Jacinda Arden en le 25 mars 2020 jusqu'à la mi-mai 2020, durant des niveaux différents. On explore plusieurs questions: Comment les rôles des sexes dans les familles ont-ils été modifiés pendant le confinement? Quels sont les impacts sur les parents quand leurs responsabilités de la garde d’enfants ont augmenté, en particulier pendant les restrictions du niveau 4 (25 mars-27 avril) quand ils fermaient les écoles et les résidents avaient besoin de rester dans les bulles sanitaires? Par ailleurs, nous considérons que les expériences des mères indonésiennes migrantes sont comparables à et divergent des autres mères en NZ. C’est actuellement une nation renommée pour ses niveaux élevés de l'égalité de sexes et ses politiques progressives et féministes, en particulier sous la direction de Jacinda Arden qui est la mère d’un jeune enfant elle-même. Bien que nous proposions que les mères indonésiennes migrants ont accablé les responsabilités de la garde d’enfant - comme les autres mères néo-zélandaises et à l'étrangère - leurs expériences de soutenir cette nouvelle charge ont été distinguées par deux facteurs-clés. Premièrement, l’idéologie indonésienne de Ibuisme (l'idéologie du maternage) a influencé les idées des rôles dans la famille et leurs responsabilités, et, deuxièmement, le manque de compétence en anglais pour les migrants. Par conséquent, nous insistons sur la valeur et l’importance d’une analyse intersectionnelle, affirmant que la spécificité de leurs expériences comme des mères indonésiennes migrantes soutiens et, aussi, compromet leur bien-être pendant le confinement.